Beaucoup choisissent l’option heures creuses/heures pleines afin d’alléger leur facture d’électricité.
Avec cette option, le prix du kWh varie en fonction de l’heure : moins cher en période creuse, plus coûteux en période pleine. Mais ce tarif est-il vraiment un bon plan ?
Comment fonctionne ce tarif ?
L’idée semble simple : faire tourner les appareils gourmands en énergie pendant les heures « creuses ». C’est à ce moment où l’électricité est à prix réduit.
Mais le problème est que ces heures « bon marché » ne durent que huit heures par jour. Cependant, les heures « pleines » qui sont bien plus onéreuses s’étendent sur seize heures.
De plus, la répartition exacte de ces heures et votre lieu de résidence sont à prendre en compte.
Une bonne option ?
Avant de souscrire, mieux vaut scruter vos habitudes de consommation. Selon les experts, pour que ce tarif soit intéressant, il faudrait que plus de 55 % de votre consommation se fasse pendant les heures creuses.
Sinon, le montant de la facture pourrait grimper considérablement !
Comme les taxes restent les mêmes, c’est vraiment sur le prix du kWh que tout se joue. Et donc, cette option exige une organisation rigoureuse.
Dans certains cas, l’option heures creuses/heures pleines peut devenir un piège. Si vos besoins d’électricité tombent surtout en heures pleines, place à une facture salée !
Vous devez ainsi payer plus cher le chauffage ou la machine à laver, juste parce qu’ils fonctionnent pendant ces heures-là.
D’ailleurs, avant de franchir le pas, il est recommandé de faire quelques simulations pour savoir si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Posez-vous les bonnes questions :
- Quand consommez-vous le plus ?
- Est-ce que le tarif actuel est plus avantageux ?
- Et les abonnements fixes, dans tout ça ?
Comme le dit si bien le dicton : « Un homme averti en vaut deux ». Alors, faites bien vos calculs car c’est la clé pour éviter de voir votre facture s’envoler.
En somme, même si l’option heures creuses/heures pleines peut sembler une méthode sympa pour économiser, elle demande de la rigueur et surtout une bonne dose d’anticipation.
Avant de changer de tarif, pesez bien le pour et le contre, faites des calculs, et adaptez vos habitudes pour éviter toute mauvaise surprise.