2025 marquera un tournant définitif pour le Chèque Énergie. Le gouvernement a décidé de suspendre son versement automatique pour les nouveaux bénéficiaires.
Cette décision n’a pas vraiment plu et elle a déclenché un véritable couac, notamment auprès de 18 associations qui ne comptent pas se laisser faire.
Un coup de pouce pour les foyers en difficulté
Entre 48 et 277 euros, le Chèque Énergie se présente comme un vrai souffle d’air pour des milliers de foyers français. Jusque-là, il était attribué automatiquement en fonction du revenu fiscal de référence et de la taxe d’habitation.
Mais voilà, avec la suppression de la taxe d’habitation, il devient plus complexe de déterminer qui y a droit.
Face à cette situation, le gouvernement a décidé d’interrompre ce versement automatique. Cette nouvelle mesure ne va pas seulement toucher les nouveaux bénéficiaires, mais aussi ceux dont la situation a changé récemment.
Cependant, 18 associations se sont regroupées pour défendre le maintien de l’attribution automatique. Elles ont même rédigé un communiqué où elles expriment haut et fort leurs préoccupations.
Leur crainte ? Que le nombre de bénéficiaires diminue et que cette aide vitale devienne un luxe pour certains.
La revalorisation du montant : une étape incontournable
Ces associations ne veulent pas seulement que le système reste automatique. Elles réclament aussi une revalorisation du montant du Chèque Énergie.
Selon elles, cette réforme confirme leurs pires craintes, à savoir qu’un grand nombre de foyers peinent déjà à s’inscrire en ligne, sans parler de la complexité de la démarche.
Un appel à l’action : soutenir les ménages précaires
Dans leur déclaration, elles insistent sur un point : l’État doit absolument « sanctuariser une enveloppe budgétaire suffisante ».
Cela va renforcer le Chèque Énergie et soutenir les foyers vulnérables face à la précarité énergétique. Un enjeu majeur, surtout que le montant n’a pas bougé depuis 2018.
Malheureusement, ce n’est pas encore gagné. Le gouvernement devra faire face à une pression de plus en plus forte.
Mais la question demeure : comment vont réagir les autorités face à ce vent de contestation ?