Le chèque énergie continue d’évoluer en 2025 pour mieux s’adapter aux réalités économiques et écologiques. Ce coup de pouce, qui aide à alléger les factures d’énergie, change de forme et d’envergure pour simplifier la vie des foyers français.
Cependant, certains ajustements pourraient bien freiner l’accès à cette aide si l’on ne suit pas les nouvelles règles.
Que vous soyez un ancien allocataire ou un nouveau bénéficiaire, il est essentiel de se tenir au courant des dernières évolutions pour tirer le meilleur parti de cet appui financier.
Comment ça fonctionne aujourd’hui ?
Compris entre 48 et 277 euros, le chèque énergie est attribué chaque année aux ménages modestes. L’attribution repose principalement sur le revenu fiscal de référence (RFR) et la composition du ménage.
Le tout calculé en unités de consommation (UC). L’envoi est automatique pour les foyers qui remplissent les critères. Mais pour 2025, un lot de changements débarque.
Les bénéficiaires peuvent utiliser ce chèque pour payer leurs factures d’énergie : gaz, électricité, mais aussi d’autres sources de chauffage.
D’ailleurs, il est même possible de demander une pré-affectation du chèque auprès d’un fournisseur d’énergie, soit via un formulaire en ligne, soit en contactant l’assistance dédiée.
La pré-affectation vous permet de ne plus vous soucier du chèque chaque année. Vous pouvez ainsi préparer le terrain pour les années suivantes, et le montant sera directement déduit de vos factures sans avoir à lever le petit doigt.
Trois options s’offrent à vous pour effectuer cette démarche :
- Remplir un formulaire en ligne,
- Cocher la caisse prévue sur le chèque,
- Contactez l’assistance au 0 805 204 805.
Autre possibilité : faire la démarche via votre espace personnel en ligne. Ce système permet de gagner beaucoup de temps et de garder un œil sur ses dépenses énergétiques sans prise de tête.
En 2025, tout va changer
Si jusqu’ici l’attribution du chèque était automatique pour de nombreux foyers, ce ne sera plus le cas pour certains nouveaux bénéficiaires. Il va falloir se retrousser les manches et faire quelques démarches pour en bénéficier.
Le revenu fiscal de référence (RFR) reste l’un des critères clés. Mais avec la suppression de la taxe d’habitation, l’administration va se tourner vers le point de livraison de l’électricité (PDL) pour déterminer l’éligibilité.
Et cela peut causer des problèmes notamment pour les étudiants et les personnes moins à l’aise avec les outils numériques. Résultat : le taux de non-recours pourrait bien grimper.
Mais ne vous inquiétez pas, les anciens bénéficiaires pourront continuer à recevoir automatiquement leur chèque. Ils doivent seulement respecter les critères de revenus.