Hausse des retraites : des mesures inattendues dans le projet de loi !

Mis en ligne le
par Laurie

Le projet de loi de finances pour 2025 fait couler beaucoup d’encre en France. Pour cause : un changement de taille qui n’était pas franchement attendu.

En effet, une mesure fait griller des dents : le report de six mois de la revalorisation des pensions de retraite. Si le but est de réaliser des économies substantielles, le résultat ne convainc pas tout le monde.

Le report de la hausse des retraites : un pari risqué pour les finances ?

Dans le fameux projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, le gouvernement a tranché. La revalorisation des pensions de base, initialement prévue pour le 1er janvier, est décalée au 1er juillet 2025.

Un report qui touche pas moins de 17 millions de retraités français. L’objectif est d’économiser environ 4 milliards d’euros.

Le gouvernement justifie ce report par les revalorisations passées : 5,3% en 2024, par exemple. Mais il ne faut pas oublier que ces hausses étaient en réponse à une inflation galopante qui semble enfin se stabiliser.

Alors, est-ce réellement une décision logique ou une simple économie à court terme ?

Une opposition unanime

C’est l’un des sujets rares où tout le monde semble d’accord sur cette mesure. L’opposition s’enflamme et ne ménage pas ses mots.

  • Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, n’hésite pas à parler de « scandale« 
  • Marine Le Pen, la leader du Rassemblement National, s’engage à « refuser cette mesure« 
  • Les syndicats n’épargnent personne et dénoncent une décision qui pénalise les retraités les plus précaires.
  • Même au sein de la majorité présidentielle, des voix s’élèvent, notamment chez Laurent Wauquiez (Les Républicains) et Gabriel Attal (Ensemble pour la République).

Bref, tout le monde semble avoir une opinion sur le sujet, et aucune n’est franchement positive.

Et si on trouvait une solution plus équitable ?

Face à ce tsunami d’oppositions, le gouvernement semble prêt à lâcher un peu. Le Premier ministre Michel Barnier a évoqué l’idée d’examiner « de nouvelles propositions » pour économiser autrement, sans trop faire de vagues.

Voici quelques pistes envisagées :

  • Revalorisation différenciée : pour protéger les pensions les plus faibles
  • Augmentation des cotisations : pour préserver les retraites actuelles
  • Réduction d’autres dépenses : pour éviter de toucher aux retraites

Une hausse de quatre points du taux de cotisation des employeurs dans les fonctions publiques territoriales et hospitalière est aussi en préparation. Ce qui devrait rapporter 2,3 milliards d’euros.

Un coup de pouce pour alléger le déficit de la CNRACL, la caisse des retraites des fonctionnaires de ces secteurs.

À propos de l’auteur,
Laurie

Rédactrice passionnée, je vais à la rencontre des artistes pour vous offrir des interviews exclusives et des aperçus de leurs actualités. À travers ce blog, je partage avec vous l’essence de leur créativité et les histoires qui animent leur parcours.